Tous les conseils pour savoir si tel aïeul était bien franc-maçon et découvrir le nom de sa loge avant de poursuivre les investigations en bibliothèque et dans les archives.
Retrouver un ancêtre franc-maçon
Trois points qui suivent une signature ? Un compas et une équerre gravés sur une tombe ? Une écharpe chargée de symboles maçonniques retrouvée dans le grenier familial ?... Il n'en faut pas plus pour que le généalogiste se pose des questions sur l'ancêtre concerné : n'était-il pas franc-maçon ? Comment en savoir plus ?
Il faut d’abord chercher la confirmation que l’aïeul était bien franc-maçon et découvrir le nom de sa loge avant de poursuivre vos investigations en bibliothèque et dans les archives. Le métier n’est pas une indication suffisante ; au XVIIIe siècle, lorsque des loges maçonniques apparaissent un peu partout en France, leurs membres sont souvent des libres penseurs, militants socialistes ou radicaux socialistes, mais aux professions très diverses : négociants, artisans, militaires, marins, instituteurs, ingénieurs, médecins, fonctionnaires... Le sexe n’est pas un critère non plus, car les femmes franc-maçonnes sont nombreuses à partir de la fin du XIXe siècle.
Une fois la loge découverte, encore faut-il savoir où sont conservés fichiers, courriers, registres et archives, car les sources et les lieux de recherches sont différents en fonction de la période historique. Ce guide pratique, le premier sur le sujet, accompagnera votre recherche, vous fera découvrir la richesse des fonds des bibliothèques spécialisées et vous permettra de retrouver des informations biographiques sur votre ancêtre franc-maçon.