En généalogie, déchiffrer des textes écrits à la main est une première difficulté, pour nous qui sommes habitués à ne lire que des imprimés. Mais l'usage considérable d'abréviations par les scribes de l'Ancien Régime est une seconde difficulté, majeure celle-ci, car si l'entrainement à la lecture de pages manuscrites fait disparaître le premier écueil, la méconnaissance des abréviations peut laisser les textes totalement hermétiques. D'où l'utilité de ce dictionnaire des abréviations courantes utilisées du XIVe au XVIIIe siècles.
Les abréviations françaises et latines XIVe-XVIIIe siècles
Retracer une généalogie, une histoire familiale ou une biographie, c'est très vite être amené à lire des écritures manuscrites, qu'il s'agisse de correspondances, d'actes d'état civil, de registres paroissiaux ou de minutes de notaires.
Déchiffrer des textes écrits à la main est une première difficulté, pour nous qui sommes habitués à ne lire que des imprimés. Mais l'usage considérable d'abréviations par les scribes de l'Ancien Régime est une seconde difficulté, majeure celle-ci, car si l'entrainement à la lecture de pages manuscrites fait disparaître le premier écueil, la méconnaissance des abréviations peut laisser les textes totalement hermétiques.
D'où l'utilité de ce dictionnaire des abréviations courantes utilisées du XIVe au XVIIIe siècles, rédigé au XIXe siècle et réimprimé ici. Il donne non seulement les abréviations présentes dans les documents en français, mais aussi dans ceux rédigés en latin, qui existent en archives pour certaines périodes ou régions. Cet ouvrage est par conséquent un outil indispensable au généalogiste comme à l'historien.
Le chartiste et académicien Maurice Prou (1861-1930), professeur à l’École des Chartes puis directeur de cette même école de 1916 à 1930, auteur de nombreux manuels de référence en paléographie, a dressé ce répertoire des abréviations présentes dans les documents anciens.